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GA17Quand la décision d’arrêter l’allaitement est prise, il est possible de procéder en douceur. Comment aider le bébé dans ce changement d’habitudes et l’amener à ne plus téter tout en respectant ses besoins ? Côté maman, quels moyens mettre en oeuvre pour gérer sa lactation et éviter les complications ? Autant de questions qu’il est important d’anticiper pour réussir le sevrage.

Il n’est pas question ici de savoir s’il faut sevrer ou non, ni à quel âge. Nous pourrons en reparler dans un autre article. Mais quand la décision est prise, quelles sont les astuces pour que ça se passe au mieux pour le bébé et sa maman. Le premier point est de prendre son temps, pour deux raisons :

  • laisser le temps au bébé de prendre de nouvelles habitudes : il a besoin d’apprendre à boire différemment, de trouver comment répondre à son besoin de succion ailleurs qu’on sein, mais aussi de faire le deuil des tétées. Et si c’est un bambin, quelques astuces supplémentaires peuvent être nécessaires.
  • mais aussi laisser le temps aux seins de réduire leur production : la maman y gagnera en confort et évitera des épisodes d’engorgement importants qui risquent d’avoir un impact sur le galbe futur des seins.

Et pour la maman aussi, c’est peut-être faire le deuil de cet allaitement, si elle a été poussée malgré elle à arrêter.
Et n’oubliez pas, même sur la voie du sevrage, il est toujours temps de revenir en arrière, ou simplement de s’arrêter en plein milieu. Même s’il ne reste que quelques tétées par jour, voire une seule, ce lait là est toujours important pour le bébé !

 

plusEn savoir plus :
Lisez mon article publié dans le magazine Grandir Autrement n° 17

 

Martine Vergnol
Consultante en lactation IBCLC
www.allaiter-sereinement.fr

Martine Vergnol

2 Comments

  1. Déborah MELIA

    Quand j’ai pris la décision en janvier 2014, ça m’a pris comme ça et en fait ça devait s’arrêter dès l’instant où je l’avais décidé.
    Bon ça faisait quelques temps que je le faisais moins téter, il y a eu différentes étapes de sevrages de nuit plus ou moins faciles et puis avec les fêtes, il y a eu des soirs où je ne pouvais pas.
    Le premier soir a été difficile, il a pleuré et tapé, mais les jours suivants, il ne réclamait qu’un peu tout en manifestant sa déception et quand je lui disais « tu sais, je n’aime plus ça » il me répondais « d’accord ».
    Aujourd’hui, parfois encore il demande en souriant, l’air de dire « pourquoi je ne tenterais pas après tout » et il n’insiste plus.
    Il avait 2 ans et 9 mois et nous sommes bien dans nos baskets. Moi je ne regrette rien, je suis allée au bout de mon projet et lui il s’y est fait facilement.
    Je pense que lorsque nous sommes en accord avec nous même, que c’est un choix, ça ne peut que bien se dérouler.

    • Martine Vergnol

      Merci Déborah pour ce joli témoignage. Quand ils sont grands, ils peuvent certes se manifester contre ce projet de sevrage, mais c’est chouette aussi de pouvoir leur en parler et de les mettre à contribution !

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